Etude comparative de l’effet biochar et des microplastique sur la fertilité du sol et la production d’une plante fourragère (Hordiumvulgare) sous stress salin et hydrique

Abstract

La gestion du stock de matières nutritives dans les sols est une problématique qui est constamment évoquée surtout dans les régions arides et semi arides, caractérisées par une très faible couverture végétale et une difficulté dans la restitution du stock organique du sol. Parmi les stratégies possibles qui permettent d’améliorer les rendements de cultures est l’utilisation des engrais minéraux ou organiques. Récemment plusieurs études se sont orientées vers le recyclage des déchets organique (ex biochar , microplastique etc ) une stratégie environnementale à double volets . Cette modeste étude porte sur l’évaluation de l’impact de l’amendement du biochar et les microplastiques sur les propriétés physicochimiques du sol et sur la production d’une plante agrofourragère : Hordiumvulgare. Trois doses de biochars (DO = 0 g/ Kg de sol de biochar, D1 6 g /kg de sol et D2 10 g/kg de sol), et de microplastiques (PL0 = 0g/kg de sol, PL1=0,5g/kg de sol, PL2= 1g/kg de sol) ont été appliquées, conjuguées avec deux types de stress hydrique et salin. Pour le stress hydrique on a pratiqué trois niveaux (H0= 100%, H1= 60%, et H2= 20 % de la capacité au champ). Pour le stress salin deux doses la dose SO= 0g de NaCl /l, la dose S1= 6 g de NaCl /l. Les résultats montrent une alcalinité dans le sol sous l’effet de tous les traitements. Le pH varie entre (8.26) et (11.54). La conductivité électrique augmente légèrement sous l’effet du stress salin à (753 μS/cm) cependant les microplastiques et le biochar le sol montrent une CE faible (494.28 μS/cm) Les teneurs des nitrates et phosphore assimilables ne varient pas en comparaison avec le témoin. Le stress salin augmente la teneur du carbone total dans le sol (1.50%) contrairement au stress hydrique (1.04%). Le biochar améliore la teneur du carbone dans le sol (1.44%) en comparaison avec les microplastiques (1.17%). La réponse de la plante au biochar et microplastique était plus déterminante surtout avec la chlorophylle (3.88μg/g MF). Toutefois, en termes de surface des feuilles et aussi nombre de talles on n’a pas détecté un effet améliorant des deux biosolides utilisées, cependant le stress salin a induit une diminution dans la surface des feuilles et une augmentation dans leur réserve en eau.