Contribution à l’é tude de l’ effet d u Sélénium et de Rosmarinus officinalis sur l a toxicité du Nickel chez les rats

Abstract

La toxicité du nickel (Ni) est largement présente dans l’environnement professionnel et provoque divers effets toxiques sur le corps humain. l’object de l’étude est de déterminer l’effet de l’extrait méthanolique des feuilles de Rosmarinus officinalis (Ro), et/ou de Sélénium sur la toxicité du chlorure de nickel chez les rats Albinos. Au début, l’investigation phytochimique permettant la mise en évidence de la teneur en flavonoïdes, en polyphénols et chélatrice des métaux l’activité antioxydante de l’extrait de la plante. L’analyse de l’extrait a montré une richesse en polyphénols et en flavonoïdes avec des valeurs de 27.66±0.04 mg EAG/g, 8.47±0.05 mg/QE/g Respectivement, une activité antioxydante DPPH de l’ordre de 24.49±0.31 (μg/ml), ABTS 22.34±0.94 (μg/ml), CUPRAC 15.08±0.85 (μg/ml) et l’activité chélatrice de métal 63.56±0.97 (μg/ml). Dans la deuxième partie l’étude in vivo a été menée sur 56 rats mâles de la souche Wistar répartis en huit (08) groupes et traités par gavage pendant 28 jours, le premier groupe servira de témoin, le deuxième traité par 100mg/kg/j de Ro, le troisième groupe traité par 2 mg/kg/j du sélénite de sodium (Se), le quatrième a reçu 10 mg/kg pc/j du Nickel (Ni), les autres groupes ont été traités par les combinaisons Ni-Ro, Ni-Se, Ro-Se, Ni-Ro-Se respectivement. Le nickel a provoqué ; une néphrotoxicité qui se traduit par l’augmentationadeal’urée, la créatinine et de l’acide urique, un trouble hépatique qui se manifeste par une augmentation de l’activité des transaminases(TGO, TGP), de la phosphatase alcaline (PAL) et de laabilirubineatotale. L’analyse tissulaire a montré une diminution de laadéfenseaantioxydante (GSH, GPx, SOD, CAT, GST) avec une augmentation de la peroxydation lipidique (MDA). Par contre le traitement des rats par les différentes combinaisons a montré une amélioration claire des paramètres biochimiques sanguins et tissulaires. L’étude histologique des reins a révélé une nécrose tubulaire et glomérulaire chez les rats traités par le nickel. Alors que celle du foie a montrée des lésions graves confirmant le dysfonctionnement hépatique. En conclusion, l’extrait méthanolique du Ro et/ou le sélénium est un puissant antioxydant en raison de leurs actions protectrices synergiques. Ils sont capables de piéger et d’empêcher les radicaux libres et leurs effets toxiques, ce qui réduit les effets néfastes du nickel