Contribution à l’étude de la biologie d’un poisson côtier, le SaurelTrachurustrachurus, (LINNE, 1758) (Ouest d’Algérie)

Abstract

Dans le bassin occidental, le littoral algérien s’étend sur une longueur d’environ 1622 Km avec un plateau continental restreint et une topographie généralement accidentée, ce littoral est connu par leur biodiversité et leur grande richesse, en matière d’ichtyofaune. Malgré cette richesse ichtyologique, seulement quelques espèces d’intérêt halieutique et/ou écologique sont étudiées.Cette étude a été motivée non seulement par laméconnaissancedes peuplements ichtyologiques côtiers mais aussi par les qualités de ce poisson, peut de travaux ont été réalisé sur ce petit pélagique. C’est une espèce vis en bancs, rencontrée fréquemment sur les fonds sableux à un profondeur de 100 à 200 m, mais parfois en eau plus profonde, jusqu’à 600 m environ ; aussi pélagique et parfois près de la surface.L’échantillonnage a été réalisé au niveau d’une poissonnerie a (Sidi El Houari, Oran) durant le mois de janvier 2020, au hasard afin d’obtenir toutes les classes de tailles, au total 250 spécimens ont été ramenés. Nous avons retenu dans cette étude 31 paramètres métriques et 8 paramètre numérique, tout d’abord, le nombre moyen, le mode et les valeurs extrêmes sont déterminés pourchaque caractère numérique considéré.Les valeurs numériques obtenues sont comparées statistiquement entre les deux sexes en utilisant le test t de Student. Les différentes parties mesurées du corps sont exprimées en fonction de la longueurtotale (LT) ou de la longueur céphalique (LC) par la méthode des moindres rectangles (axe majeur réduit) qui est une équation de régression préconisée par TEISSIER (1948). Les valeurs numériques obtenues sont proches ou égales des celles rapportées par la littérature.La comparaison statistique des caractères numériques entre les deux sexes (femelles et mâles) ne présente aucun dimorphisme sexuel, notre poisson possède 22 vertèbres, 74 ± 5 écailles sur la ligne latérale, 9 épines sur la première dorsale, 33 ± 2 rayons sur la deuxième dorsale, deux épines anales et 30 rayons, 40 ± 3 branchiospines inferieurs et 15 supérieurs.La hauteur et l’épaisseur du corp plus importants chez les femelles que les mâles ce qu’il explique l’éloignement de la nageoire pelvienne par rapport à la nageoire pectorale et la première dorsale qui est plus langue que la première nageoire dorsale du mâle, la nageoire caudale et le maxillaire aussi ainsi que les yeux est plus éloignées l’une à l’autre. Le mâle se caractérise par une tête grande, deux premières nageoires dorsale et analesont plus éloignées par rapport à la bouche et la base de la deuxième dorsale est plus importante chez le mâle que la femelle. Ce dimorphisme s’étale jusqu’a le mode de développement des paramètres, certains paramètres métriques ne se développent pas de la même manière chez les deux sexes.En ce qui concerne la relation taille-poids, les paramètres de la relation montrent pour les deux sexes une croissance allométrique majorante où b est inférieure à 3, le poids augmentant proportionnellement et légèrement plus lentement que la longueur.