EFFET DE L’HEREDITE SUR LE PROFIL GLUCIDIQUE ET LIPIDIQUE CHEZ LES DIABETIQUES DE TYPE II

Abstract

Le diabète de type 2 (DT2) est une maladie bien ancienne et qui continue à progresser. Il s’agit d’une maladie métabolique qui se traduit par une hyperglycémie chronique, porteuse à terme des complications micro et macro vasculaires sévères et invalidantes. L’hyperglycémie est due à une réduction du captage du glucose et à une production glucosée hépatique excessive et progressive, liées à une diminution de l’insulinosensibilité et/ou de l’insulinosécrétion. Le mariage consanguin et l’hérédité, ainsi que les tendances des sociétés à adopter des modes de vie malsains, influent sur les taux d’incidences. Cette étude à pour objectif de décrire l’effet de l’hérédité sur le profil glucidique et lipidique chez les diabétiques type 2. Pour cela nous avons conduit une étude transversale à visée analytique réalisée sur 240 patients diabétiques type 2 (80 patients ayant un DT2 héréditaire, 80 patients ayant un DT2 acquis et 80 personnes saines) réaliser entre février et avril 2019 au niveau de certains établissements sanitaire de la willaya de Tébessa. Nos résultats montrent que le diabète de type 2, est présent chez 51,25 % de femmes diabétiques et 48,75% d’hommes diabétiques. La tranche d’âge la plus touchée par le DT2 est comprise entre 45 - 60 ans chez les patients ayant un DT2 héréditaire (48.75%) et chez l’autre groupe acquis, cette tranche est entre 30 - 45 ans (43,75%). Le surpoids touche 62,5% de groupe acquis et 40% de groupe héréditaire et aussi il touche 73,75% des femmes et 66,25% des hommes dans la population étudiée. Selon l’analyse des arbres généalogiques le mode de transmission de DT2 est autosomique dominant. Nous remarquons qu’il existe une différence significative entre les deux groupes diabétiques dans certains paramètres biochimiques tel que : glycémie, HbA1c, la micro-albuminurie, la protéinurie de 24h, HDL. La corrélation HbA1c/ Glycémie permettrait un meilleur suivi de l’équilibre glycémique. Nous avons fini par conclure que la connaissance de l’intervalle des seuils correspondant à chaque paramètre spécifique permet de mieux interpréter et diagnostiqué le développement du diabète