Etude de l’effet de Rosmarinus officinalis sur la toxicité du nickel chez le rat wistar

Abstract

Les composés de nickel sont des dangers environnementaux, capable d’induire des problèmes sanitaires sévères et des effets cancérogènes, Ce métal lourd non oxydoréducteur en milieu biologique provoquerait la diminution des taux cellulaires des principaux systèmes antioxydants. Des expositions courtes au (Ni) semblent à inhiber les enzymes antioxydants comme la SOD la CAT qui provoque déséquilibre entre la production d’espèces oxygénées activées et les défenses antioxydants de l’organisme Le Romarin est une plante utilisée en médecine traditionnelle pour traiter certaines maladies. Cette plante a fait l’objet de récentes recherches dans les domaines pharmaceutique et agroalimentaire. Rosmarinus officinalis sert aussi pour produire les antioxydants naturels qui ont plusieurs utilisations dans les industries agroalimentaires, cosmétiques et en pharmaceutiques. Dans ce contexte, notre travail a porté sur l’étude de l’effet de (Rosmarinus officinalis) sur la toxicité du nickel, l’évolution du poids corporel et du poids relatif des organes chez le rat Wistar Il s'agit d'une étude expérimentale menée au laboratoire sur 24 rats mâles de la souche Wistar répartis en 4 lots de 6 rats chacun. Dont le premier lot sert de témoin (T), le second, a été traité par gavage de l’extraie hydro alcoolique de Rosmarinus officinalis (Ro) a une dose de100 mg kg/j, le 3éme a été traité par le Chlorure de Nickel (Ni) à une dose de 10 mg/kg/j par voie orale, et le 4éme lot a subit un traitement quotidien par la combinaison de Chlorure de Nickel et de l’extrait de (Ro) et ceci pendant 42 jours avec prise du poids corporel des rats quotidiennement. Au 43ème jour de traitement nous avons procédé au sacrifice des rats avec prise du poids des organes (reins, cœur, foie et poumons) après la dissection. L’analyse des résultats a montrée : Une augmentation du poids corporels des rats traité par le Nickel . Le nickel a provoqué une augmentation a été corrigée par le (Ro) chez le lot traité par le (Ro .Ni). Une hypertrophie rénal chez les rats traités par la combinaison (Ro.Ni). Aucune différence significatives n’a été enregistré pour les autres organes étudiés. On peut conclue que : le (Ro) a corrigé les perturbations du poids corporels causées par le (Ni) chez les rats traitées par (Ro.Ni). L’élimination rénal des deux (Ro.Ni) en même temps a été difficile.