Etude de l'effet protecteur de Rosmarinus officinalis contre la toxicité induite par le propinèbe. Impact sur le système nerveux, hématologique et endocrinien

Abstract

Depuis l'antiquité et jusqu'à aujourd'hui, les pesticides sont utilisés dans l'agriculture et la protection des plantes contre les organismes nuisibles. Récemment il a été prouvé que ces produits phytopharmaceutiques peuvent provoquer des altérations neurotoxiques chez l'être humain. La présente étude porte, l'effet provoqué par le propinèbe, un fongicide largement utilisé en Algérie, sur le système nerveux, endocrinien et sur les paramètres hématologiques, et l'effet alternative préventif de Rosmarinus officinalis sous forme d'une décoction et une huile essentielle. 42 rats femelles Albinos ont été répartis en 6 groupes de 7 rats, un groupe témoin, les autres subis un traitement per os de propinèbe à raison de 200mg/kg/j et/ou du Rosmarinus officinalis soit sous forme d'une décoction 1ml ou sous forme d’huile essentielle par gavage orale pendant 30 jours. Les résultats obtenus ont montré que le propinèbe, provoque des altérations nocifs au niveau de l’organisme se traduisant par la diminution des leucocytes et le taux du Hb, des perturbations de la thyroïde révélé par une baisse de taux de TSH, un changement comportemental exprimés par une anxiété , une dépression, et une perte de l’activité exploratrice et locomotrice, associée au déclenchement d’un stress oxydatif cérébrale révélé par l’augmentation du taux de malonyldialdéhyde (MDA) et une baisse des niveaux de glutathionS-transférases (GST). En revanche, l’addition du Rosmarinus officinalis permet de valoriser tous les paramètres mesurés dans cette étude. Les extraits de romarin ont montré des activités antioxydantes, un effet anxiolytique et antidépresseur, antioxydant et régulateur de la fonction thyroïdienne.