COVID 19 : virologie, épidémiologie et diagnostic biologique

Abstract

Le monde est confronté à une crise sanitaire sans précédent due à la pandémie de Covid-19. Le virus ne cesse de se propager dans le monde entier depuis sa première apparition en décembre 2019 à Wuhan. Avec plus 528.670.960 cas confirmés et 6.303.059 décès dans le monde en date du 24 Mai 2022 ; à l’échelle national, notre pays a enregistré 265,860 cas confirmés, 6.875 de décès et 178.397 de guérisons. Très contagieuse, la transmission de la COVID-19 est inter-humaine par exposition directes et indirectes aux voies respiratoires, se fait principalement par les gouttelettes respiratoires et dépend du diamètre de ces dernières, ainsi que par contact direct avec une surface contaminée. La maladie entraîne des troubles respiratoires comme le SARS-CoV et le MERS-CoV et peut causer la mort dans les cas graves. Au stade initial, la maladie peut être identifiée par des symptômes tels que la fièvre, la toux sèche, les myalgies et l'asthénie, mais le défi d'identifier le patient asymptomatique est énorme. Pour faire face à l’émergence du Sars-CoV-2, de très nombreux tests diagnostiques ont été développés et mis sur le marché dans un délai très court. La RT-PCR sur prélèvement rhino-pharyngé est la méthode de référence pour le diagnostic et le dépistage de l’infection à Sars-CoV-2 mais les tests développés présentent de grande variabilité en termes de sensibilité et de délai de rendu des résultats. Les tests antigéniques présentent en général une sensibilité plus faible mais présentent l’avantage d’une mise en œuvre plus simple et plus rapide. En raison de l’urgence de besoin, de grandes entreprises pharmaceutiques et non pharmaceutiques ont déployé des efforts énormes, en investissant beaucoup de temps et d’argent, et en accélérant le processus de développement, d’évaluation et d’approbation pour mettre au point un vaccin sûr et efficace le plus rapidement possible et maitriser la pandémie. Plusieurs vaccins traditionnels, d’autres basés sur des acides nucléiques ou des vecteurs viraux ont vu le jour