La mixité fonctionnelle, outil d’un développement urbain durable « Le cas du quartier Rfana, Tébessa »

Abstract

En Algérie et particulièrement depuis l’indépendance, le zoning à marqué le pays à cause du phénomène d’urbanisation massive. Il s’en est suivi l’émergence des zones d’habitat urbaines nouvelles dans les villes algériennes qui connaissent actuellement d’énormes dysfonctionnements symboles de nuisance et de délabrement. Les Z.H.U.N même pour les cités nouvellement attribuées, se dégradent rapidement infligeant aux occupants, des malaises et des contraintes quotidiennes épuisantes: isolement, anonymat, manque de contact, distorsion des relations de voisinage. La ville de Tébessa n’échappe pas de ce contexte, elle a connu une extension spatiale sous forme des ZHUN s’étale sur les périphéries en rupture avec la structure de la vielle ville qui représente son noyau. Le quartier Rfana objet de notre étude présente une extension urbaine réalisée sur la ZHUN II du pos 03 selon une logique d’une zone purement d’habitats individuelle le quartier semble une cité dortoir, avec un paysage pauvre, banal dépourvu de toute qualité de vie, de toute animation, avec un manque agressive au niveau des équipements de proximité. C’est dans ce contexte que le présent travail s’intéresse de décrypter le degré de mixité urbaine en s’appuyant sur l’analyse de plusieurs facteurs et d’éléments qui participent à favoriser ou à diminuer le degré de cette mixité. Le résultat de ce travail affirme que le quartier Rfana est quartier a très faible mixité ce qui nous engendre de réfléchir aux possibilités de recomposition urbaine et l’amélioration des conditions et de qualité du cadre de vie à partir de nouvelles stratégies dans lesquelles la mixité urbaine jouerait un rôle essentiel.