L’impact de l’obésité sur la fertilité de la femme

Abstract

Le poids, la masse grasse et l’obésité jouent un rôle majeur et, à de multiples niveaux, sur la reproduction féminine. La présence d’une obésité à l’adolescence est associée à un risque plus élevé de nulliparité au cours de la vie par rapport aux femmes avec un IMC normal. Elle est aussi associée à une moindre fécondité des femmes, même au sein d’un sous-groupe de femmes ovulant normalement. Cette diminution de la fécondité des femmes obèses existe même en dehors d’un syndrome des ovaires polykystiques, elle n’est donc pas le seul fait de l’anovulation Notre travail consiste en une enquête transversale épidémiologique réalisée auprès d’un groupe de femmes mariée, en âge de procréer à Tébessa, dont l’objectif est d’étudier le lien entre La fertilité de femme avec la prise de poids et la surcharge pondérale chez une population de femmes obèse en comparaison avec une population de femmes témoin. Pour cela nous avons recruté 100 femmes âgées de 19 à 51 ans, dont 50 femmes normo pondérales et 50 femmes en surcharge pondérale, choisies de façon tout à fait aléatoire. Pour chaque sujet, nous avons relevé des informations sur l'âge, histoire pondérale, ainsi que les données concernant l’âge de mariage et le nombre des enfants, mode de conception ; Nous avons également recueillie des informations sur l’état de santé des femmes, l’âge des ménarches, et la prise de contraceptifs hormonaux et les trouble de cycle ovarien. Pour apprécier la corpulence des femmes, et calculer l’IMC, nous avons mesuré le poids et la taille des sujets et tour de taille et tour de hanche. Les résultats de notre étude montrent que l’obésité est significativement associée la histoire pondérale et l’âge des ménarches. En effet, la majorité des femmes obèses ont des antécédents de surpoids et d’obésité dans leurs familles et ont une puberté précoce caractérisée par un âge des ménarches entre 10 et 11 ans. Toutefois, aucun lien n’a été observé entre le niveau d’instruction et la prise de poids. Dans notre étude, la surcharge pondérale est significativement associée au trouble du cycle ovarien(SOPK), le mode de conception et la prise de contraceptifs hormonaux. Les femmes obèses ayant significativement plus des complications (SOPK) que les témoins. De plus, 72% des femmes obèses prennent la pilule contraceptive contre 28% des témoins. Bien, que la différence ne soit pas significative, les femmes de deux groupes sont prendre le poids à partir de période d’adolescence. Enfin, la majorité des femmes obèses ont utilisée des traitements hormonaux pour tomber enceint.