Résumé:
Le diabète est un problème majeur de santé publique, une pathologie en pleine croissance
et aux lourdes conséquences. Parmi les complications microvasculaires du diabète,
la néphropathie aboutissant à un risque d'insuffisance rénale terminale, elle s'associe aussi à
une hausse importante de la morbi-mortalité cardio-vasculaire.
Il existe un faisceau d’argument en faveur d’un lien de causalité entre l'hyperuricemie et
diabète de type 2. Ce paramètre biologique est considéré comme un marqueur de
dysfonctionnement rénal plutôt qu’un facteur de risque de progression de l’atteinte rénale.
Dans notre travail, 184 patients diabétiques de type 2 hospitalisés, âgés de 40 à 78 ans ont été
recrutés, ils étaient classés en groupe selon : l’âge, le sexe, la durée du diabète et le stade de
l’insuffisance rénale.
Notre travail s’est déroulé sur une période de 3 mois pour un suivi de patients diabétiques de
type 2 des deux sexes (Hommes, Femme) souffrant ou non d’insuffisance rénale à différent
degré.
Notre étude s’est basée sur la détermination des paramètres biochimiques (glycémie) et les
marqueurs rénaux (urée, créatinine) dont le principal paramètre est l’acide urique.
Notre objectif était de confirmer l’existence d’une corrélation entre l’hyperuricémie et
l’insuffisance rénale.
Nos résultats ont démontré que le taux glycémique est élevé et les marqueurs rénaux
augmentaient proportionnellement avec le degré de l’atteinte rénale. Et effectivement il y a
une corrélation apparente entre l’hyperuricémie et l’insuffisance rénale, on a également
conclu par nos résultats que l’évolution vers les différents stades d’insuffisance rénale est
fonction de la durée de souffrance du diabète.