Résumé:
Culiseta longiareolata est une espèce cosmopolite impliquée dans la transmission du maladies qu’est un vecteur important de nombreuses maladies humaines telles que la brucellose, la grippe aviaire et l’encéphalite du Nil occidental. Il s’agit probablement d’un hôte intermédiaire du Plasmodium aviaire qui peut transmettre la fièvre de Malte. Pour évaluer l’activité des d‘extraits hydro-méthanoïque et aqueux de fleurs de Lavandula dentata contre l’espèce de moustiques la plus abondante et étudiée, Culiseta Longiareolata Aitken, 1954 (Diptera, Culicidae). Les larves de Culiseta Longiareolata ont été prélevées dans des zones non traitées situées à T´Tébessa (nord-est de l’Algérie). Des ‘extraits hydro-méthanoïque et aqueux ont été testée à différents concentrations CL25% et CL 50% sur des larves de quatrième stade nouvellement muées dans des conditions de laboratoire standard. Les effets ont été examinés sur la mortalité, les mesures morphométriques, le dépistage phytochimique des métabolites secondaires et d’évaluer certaines propriétés biologiques des deux biomarqueurs enzymatique (catalase et glutathion transférase) et la composition biochimique des larves, respectivement. Les deux extraits ont montré une activité insecticide. De plus, elle a perturbé la croissance et plusieurs aberrations morphologiques ont été observées. L’étude phytochimique a montré une quantité élevée de flavonoïdes, d’alcaloïdes et de tanins totaux. Elle a également affecté le volume corporel, les biomarqueurs et le contenu en glucides, lipides et protéines. La recherche sur les produits naturels extraits de plantes capables de contrôler les populations de Culiseta Longiareolata est très importante car cela peut aider à réduire la propagation de la maladie à partir de ce vecteur. Les données obtenues donnent une meilleure idée de son mode d’action et de son potentiel d’utilisation comme agent de lutte contre les moustiques