Evaluation de l’activité antimicrobienne, antioxydant et antidiabétique des extraits de Ru ta graveolens L., de la région de Constantine

Abstract

Dans la présente étude, in vitro, l’activité antimicrobienne, l’activité antioxydante, et l’activité antidiabétique des différents extraits (EChL, EAcE, EBuOH et EMeOH) préparés à partir de Rutagraveolans (L.) de Constantine ont été étudiés. L’activité antimicrobienne a été évaluée par la méthode de diffusion en milieu gélosé contre six souches bactériennes, il s’agit de Staphylococcus aureus (ATCC 25923), Staphylococcus epidermidis (ATCC 14990), Escherichia coli (ATCC 25922), Pseudomonas aeruginosa(ATCC 27853), Klebsiellapneumoniae (ATCC 27853), Serratiamarcescens (ATCC 14756), et la méthode de contact direct contre deux souches fongiques, il s’agit de Fusariumoxysporum et Botrytussp. L’effet antioxydant a été déterminé par le test du DPPH, le test d’ABTS, la méthode de FRAP, et la méthode de Phenanthroline. L’activité antidiabétique a été évaluée vis-à-vis l’enzyme alphaamylase. L’évaluation de l’activité antimicrobienne a montré que les extraits sont peu actifs pour l’ensemble des souches bactériennes testées, les souches les plus sensibles sont Staphylococcus aureus (Gram positif) et Serratiamarcescens (Gram négatif) en présence de l’extrait d’acétate éthyle et l’extrait chloroformique. Cependant, tous les extraits ont révèle une bonne activité d’inhibition de la croissance mycélienne de deux souches fongiques testées. En ce qui concerne, l’activité antioxydante, les extraits méthanolique ont montré une grande capacité à inhiber les radicaux DPPH et ABTS (70,90 et 68,25 mg ET/g d’extrait respectivement), suivi par les extraits butanolique (57,85 et 55,86 mg ET/g d’extrait respectivement). Cependant, la méthode de FRAP a montré que l’extrait d’acétate d’éthyle est le plus actif (29,14 et mg ET/g d’extrait), et la méthode de phenanthroline a montré que l’extrait méthanolique est le plus actif (16,46 mg ET/g d’extrait). L’activité antidiabetique a montré un effet inhibiteur remarquable contre alpha-amylase dont l’extrait méthanolique était le plus actif avec un pourcentage d’inhibition de 69,74±0,69 % à 400 μg/ml comparable à celle de l’acarbose (53,05±1,59 % à la même concentration). En conclusion, ces résultats peuvent être considérés comme très prometteurs et justifient la poursuite des recherches, entre autres, sur l’identification des composants antimicrobiens et antioxydants et antidiabétiques dans les extraits actifs