Complications sanitaires et nutritionnels chez les nouveaux nés des mères dysthyroïdiennes

Abstract

Les dysthyroïdies constituent la deuxième endocrinopathie la plus fréquente au cours de la grossesse, après le diabète. Elles s’expliquent par les modifications physiologiques liées à la gestation qui engendrent une stimulation importante de la glande thyroïde. La prévalence de l’hypothyroïdie est de 2 à 3% et celle de l’hyperthyroïdie de 1 à 3 %, menaçant le déroulement de la grossesse et par conséquent, la santé maternelle et fœtale. Le but de ce travail est d’étudier l’impact de la dysthyroïdie sur l’état sanitaire et nutritionnel du nouveau-né. Étude cas témoins menée du10/03/2023 au 15/04/2023 à la maternité de Khaldi Abdelaziz de Tébessa. Ont été inclus, les nouveau-nés des mères ayant présentées une dysthyroïdie, chaque nouveau-né de mère dysthyroidienne a été parié à un nouveau-né de mère normo thyroïdienne choisi au hasard le même jour de recrutement. L’âge moyen des parturientes dysthyroϊdiennes était (33,42 ± 6,23) ans. Les multipares constituaient 45,83 % dans ce groupe. L’hypotrophie et le syndrome de détresse respiratoire sont plus fréquents chez les mères dysthyroϊdiennes. Parmi les incidences les plus fréquents, sont l’anémie et l’hypertension artérielle pour les deux groupes (témoin et avec pathologie). Les complications fœtales de l’association de la dysthyroïdie et la grossesse sont fréquentes et graves entraînant un petit poids de naissance et détresse respiratoire.