Résumé:
Les moustiques jouent un rôle important dans l’effet écologique bénéfique malgré leurs nuisances associées à l’alimentation en sang et en tant que vecteurs potentiels de transmission d’agents pathogènes qui causent des maladies infectieuses chez l’humains et l’animaux.
Le contrôle de ces insectes suceurs de sang repose sur l’utilisation d’insecticides chimiques contre les adultes ou les larves. Or, aujourd’hui, les phénomènes de pollution et de résistance aux différents types de pesticides chimiques menacent l’environnement en général et l’homme en particulier. Les insecticides à base de plantes sont l’un des moyens par lesquels les plantes se protègent des ennemis naturels, il est donc fortement recommandé de les combattre avec des insecticides à base de plantes.
Le screening phytochimique réalisée sur les feuilles de Rosmarinus officinalis a montré la présence des flavonoïdes, des tanins catéchiques, des quinones, des stéroïdes et l’absence de tanins galliques,leucoanthocyanes, alcaloïdes, et terpènes.
Le test de toxicité a été réalisé en conditions de laboratoire sur les larvesdes stades L3, L4 de Culiseta longiareolata.
Les tests de toxicité ont révélé des concentrations létalesCL25,CL50, et CL90 à 24h, 48h et 72h.
L’extrait hydro-éthanolique de la plante Rosmarinus officinalismontre une toxicité à l’égard des larves 3 et 4 de Culiseta longiareolata avec une relation dose-réponse.