Résumé:
Il existe une relation symbiotique entre les plantes mellifères et les insectes pollinisateurs et notamment les abeilles. Elles fournissent un nectar riche en sucres, en protéines, en composés secondaires et un pollen riche en protéines en échange du processus de pollinisation. Ces métabolites peuvent être affectés par de nombreux facteurs biotiques et abiotiques dans le temps.
Notre objectif dans cette étude est de comparer les teneurs de ces principes biochimiques dans le temps à partir du stade reproducteur spécifiquement la floraison chez le Marrubiumvulgare plante dominante dans le site d’étude. Le suivi a été hebdomadaire avec deux périodes journalières, le matin et l’après-midi. Dans un premier temps, une quantification des étages floraux et le nombre de fleurs ouvertes, a été faite. Les dosages effectués au niveau du nectar sont les sucres, les polyphénols totaux, les flavonoïdes et les tanins condensés. Le dosage des protéines a été fait dans les fleurs et dans les anthères.
Les résultats ont indiqué que la cinétique de ces métabolites montre une variation entre les périodes journalière et hebdomadaires. Les quantifications montrent en général que le matin, nous avons plus de métabolites, notamment en début et fin de cycle. La cinétique hebdomadaire de certains métabolites montre des fluctuations entre la troisième et quatrième semaine pouvant être dû à de nombreux facteurs externes ou liés à la plante.