Résumé:
Par son incidence, son polymorphisme clinique, sa gravité potentielle, la fréquence des
anomalies urologiques sous-jacente, l’infection urinaire est un problème important en
génécologie.
Ce travail concerne une étude rétrospective portant sur100 femmes enceintes, 50
femmes enceintes présentant une pathologie de l'appareil urinaire, et 50 femmes enceintes ne
présentant pas de pathologie de l'appareil urinaire. Il est réalisé dans l’établissement
hospitalier spécialisé (EHS) mère et enfant Khaldi Abdel Aziz de Tébessa sur une période du
23 janvier 2017 au 05 mai 2017.
A travers cette série, nous dégageons les caractéristiques suivantes :
Les nombreuses modifications physiques et psychiques qui surviennent chez la
femme, au cours de la grossesse, l’appareil urinaire subi de nombreuses modifications
anatomiques et physiologiques, Ces modifications sont susceptibles d’entraîner différentes
pathologies urologiques et d’altérer la fonction rénale.
L’affirmation d’une pathologie urinaire chez la femme enceinte impose des tests
biologiques comprenant quatre paramètres (protéinurie de 24h, créatinine sanguin, acide
urique et l’urée).
La protéinurie 24 h est le paramètre le plus affectant sur les pathologies de l’appareil
urinaire chez la femme enceinte par rapport la créatinine sanguin, acide urique et l’urée
Il ressort de cette étude que la pathologie urinaire chez les femmes enceintes peut
mettre en jeu le pronostic fonctionnel rénal, d’où la nécessité d’un diagnostic précoce, Une
surveillance médicale prolongée est nécessaire pour dépister une hypertension artérielle.
La pathologie urinaire pose un problème de prise en charge surtout dans notre
contexte, d’où la nécessité d’adopter une stratégie simplifiée et adaptée à nos moyens, de cette
pathologie