Résumé:
La néphropathie associée au diabète est l’étiologie la plus fréquente de l’insuffisance rénale
chronique terminale. Cependant, les diabétiques sont rarement consultés par les néphrologues
à un stade précoce de l’atteinte rénale.
L’objectif de notre travail est de déterminer, au moyen de l’évaluation de quelques marqueurs
biochimiques et de stress oxydatif, la fréquence de la néphropathie dans une population
diabétique.
Cette présente étude est basée à priori, sur l’investigation des paramètres biochimiques
sanguins déterminant la fonction rénale chez 138 patients lesquels ont été répartis en trois
groupes distincts a savoir : groupe 1, témoin sain ; groupe 2, patients diabétiques ne
présentant pas des signes cliniques d’atteinte rénale et finalement groupe 3, patients atteints
de néphropathie diabétique à des séances de dialyse. Cette partie consiste en la collection des
valeurs sériques de ces paramètres, à savoir la glycémie, l’urée, la créatinine, l’acide urique,
l’albumine plasmatique et l’ionogramme. Par ailleurs, à fin d’évaluer l’impact du statut redox
dans le développement des complications néphropathiques liées au diabète, 60 échantillons de
plasma sont récupérés des différents groupes sus-cités pour effectuer le dosage de glutathion
(GSH) réduit et le malondialdéhyde (MDA).
Les résultats obtenus dans cette étude ont permis de mettre en évidence une perturbation de la
majorité des paramètres biologique mesurés. En effet, ce déséquilibre homéostasique est
représenté essentiellement par une augmentation significative de la glycémie, du bilan rénal,
ionique et du MDA avec une déplétion de l’albuminémie et du taux de GSH chez les patients
souffrants de diabète et de néphropathie diabétique par rapport aux sujets témoins
L’insuffisance rénale chronique est la complication la plus redoutable du diabète sucré. Elle
n’est atteinte qu’après une durée d’évolution longue. Le dépistage de néphropathie diabétique
à un stade précoce permettrait d’assurer la néphroprotection.
