Résumé:
L’acide urique est un déchet de l’organisme. Plus précisément, il est le produit final de
l'excrétion de molécules appelées les acides nucléiques et les purines.
Généralement, la plupart de l’acide urique contenu dans le corps humain se dissout
dans le sang et rejoint les reins pour être éliminé dans les urines. Mais dans certains cas,
l’organisme produit un excès d’acide urique ou ne parvient pas à en éliminer assez. Cette
condition peut être à l’origine de troubles divers. Englobant les pathologies cardiaques,
l’obésité, l’insuffisance rénal, l’hypertension artérielle, dyslipidémies mixtes, diabète de type
2, accident vasculaire cérébral, certains cancers....etc.
Nous avons mené une étude transversale de type observationnelle dont le but d’évaluer la
prévalence de l’uricémie dans la région de Tébessa et d’estimer les facteurs de risque qui lui
sont associées. L’étude a été portée sur 72 patients âgées de 20 à 80ans de la population saine
et 72 patients de la populations des sujets malades âgées de 20 à 80ans .Cette étude nous a
permis d’estimer la moyenne d’uricémie chez la population saine qui est de 48.42mg/dl, et de
101.1 mg/dl chez la population des sujets malades. Nos résultats montrent que les valeurs
d’acide urique sont plus élevées chez la population des personnes âgées de (70 à 80ans) et(
60à70ans ) ainsi que chez les personnes âgé de(50 à60ans)avec une moyenne de 107.28
mg/dl et105.14 mg/dl ,102mg/l respectivement, est moins faible chez la population à moyen
âge de( 20 à 30ans), et de(30 à40 ans )qui est entre 86.76 et 88.31 mg/dl. Nous déduisons
que la moyenne augmente avec l’âge .De plus nous avons constaté que le taux de l’acide
urique est plus élevé chez les hommes le plus souvent entre 40 et 60 ans avec une moyenne
de 110.33mg/dl, que chez les femmes qui sont en ménopause avec 95.59mg/dl.
Nous avons également observé chez la population d’étude une corrélation positive
entre l’AU et le triglycéride, cholestérol total et le cholestérol LDL et une corrélation
négative non significative entre l’AU et le cholestérol HDL.
Selon notre étude un taux élevé d’AU peut constituer avec l'âge, le sexe un facteur de
risque pour les maladies chronique. Cependant Grâce à des mesures tant diététiques que
comportementales, et un suivi médical, on peut lutter efficacement et à long terme contre cette
problématique de santé et éviter les complications qui lui sont associées.