Résumé:
Notre travail porte sur l’étude d’une plante médicinale Crocus sativus. L connue sous
le nom de safran et désignée par l’appellation de l’or rouge en raison de son prix élevé, vendu
entre 4500 et 5000 DA pour le gramme. La culture du safran commence à prendre de
l’ampleur en Algérie par des projets familiaux soutenus et des expérimentations documentées
à Constantine, Khenchela, Tiaret et Tébessa.
La plante du safran est composée d’un bulbe souterrain, des racines, des feuilles et des
fleurs qui possèdent 6 pétales de couleur mauve, 3 étamines de couleur jaune et 3 stigmates de
couleur jaune orange. Ses 3 principaux composants sont : la crocine responsable de la couleur
jaune orange, picrocrocine responsable de la saveur et le safranal composé volatile majeur
responsable de l’odeur et de l’arôme du safran. La qualité du safran dépend de la
concentration de ses trois principaux métabolites. Le safran en poudre est bien plus facile à
falsifier en y ajoutant du curcuma, carthame, souci, etc.
Il possède plusieurs activités biologiques et pharmacologiques, parmi elles une activité
antioxydante contre le DPPH et le FRAP, une activité antibactérienne et antifongique contre
plusieurs types de bactéries et de champignons et des effets anti-tumoraux, anti-alzheimer,
etc. Des doses allant jusqu'à 1,5 g de safran par jour sont considérées comme sûres et des
effets toxiques sont signalés avec 5 g et plus, avec une dose létale d'environ 20 g. Le safran a
été utilisé en médecine traditionnelle grecque, en teinture, nourriture, parfums et dans
différents usages pharmaceutiques.