Résumé:
Les diverses utilisations de l'eau, qu'elles soient agricoles, industrielles ou domestiques,
peuvent avoir un impact significatif sur les nappes souterraines. Par conséquent, il est
nécessaire de prendre en compte ces influences anthropiques lors de la gestion et de
l'exploitation des ressources en eau souterraine. La nappe alluviale du bassin d’effondrement
Tébessa-Bekkaria-Hammamet est le principal réservoir d'eau sur lequel reposent toutes les
politiques de gestion et les défis liés à l'eau.
Selon l’étude hydr-climatologique, la valeur moyenne de l’évapotranspiration réelle (E.T.R.)
est atteinte 91.84 % des précipitations et avec un coefficient d’infiltration négative. Le bilan
hydrique est toujours déficitaire et un déficit agricole très considérable a été enregistré. Les
essais de pompage exécutés montrent de bonnes caractéristiques hydrodynamiques avec une
transmissivités de l’ordre de 10-3 m2/s.
La variabilité chimique de la qualité des eaux souterraines pose un problème dans les zones
arides et semi-arides à cause des facteurs liés aux changements climatiques et aux conditions
d’alimentations naturelles des nappes souterraines. Le système aquifère mio-plio-quaternaire
de la plaine de Tébessa est logé dans des formations alluvionnaires et détritiques. Il est
essentiellement alimenté par les précipitations et par des failles au niveau des bordures
favorisant l’écoulement des eaux souterraines.
L’étude des paramètres physico-chimiques par l’analyse en composantes principales ‘A.C.P’
et les rapports caractéristiques ont permis de définir les principaux traits caractérisant la
chimie des eaux souterraines (teneur, origine et évolution) et de mettre en évidence leurs faciès
chimiques dominants.
