Résumé:
Le diabète type I et de type II sont des maladies se caractérisant soit par un déficit ou
une anomalie de la sécrétion d’insuline conduisant à une hyperglycémie. Les complications
secondaires qui en résultent entraînent des effets néfastes sur l’état de santé des malades. Pour
contrôler l’hyperglycémie, de nombreux remèdes traditionnels ont été utilisés parmi lesquels
les plantes médicinales occupent une place importante. L’objectif de cette étude prospective
est d’évaluer la place et les aspects de cette approche chez les patients habitant la Wilaya de
Tebessa et d’autres willayas de l’Algérie. Une enquête ethnobotanique a été réalisée auprès
de 162 sujets diabétiques et nous a permis d’enregistrer une fréquence d’utilisation de 65%
des femmes et 35% des hommes et de recenser 20 plantes médicinales utilisées pour le
traitement de diabète de type I et type II dont les plus citées : L’armoise blanche (Artemisia
herba-alba Asso), le fenugrec (Trigonella foenum-graecum L), L’olivier (Olea europaea L) et
le Gingembre ( Zingiber officinale). Les résultats de l’utilisation des plantes antidiabétiques
ont montré un rétablissement de l’équilibre glycémique, avec une diminution de
l’hémoglobine glyquée et du cholestérol avec une réduction de la fatigue et une amélioration
de l’activité physique. En se basant sur les résultats de ce travail, nous pouvons conclure que
l’usage des plantes médicinales par les malades aussi bien de type I que type II est une
approche intéressante pour équilibrer leur diabète.