Résumé:
Le sujet d’étude réalisé rentre dans le cadre de l’identification de la potentialité
hydraulique souterraine dans la partie sud ouest du bassin versant de Tébessa - Morsott. Notre
tache principale est d’estimer la réserve en eaux souterraines dans la plaine d’El Hammamet –
Tébessa - Boulhaf Dyr.
Comme résultats d’application d’une approche d’analyse et de traitement des anciennes
données géophysiques, par étalonnage aux cuttings des forages et aux affleurements, et celles
de la fluctuation du plan d’eau souterrain, la réserve en eaux souterraines de la nappe du
remplissage alluvionnaire a été estimée, selon une variante plus pessimiste dans la
détermination des paramètres de base, à :
• 4,894 milliards de mètre cube pour le cycle hydrologique 1973/1974,
• 4,81 milliards de mètre cube pour le cycle hydrologique 1985/1986.
En cette période de douze cycles hydrologiques, l’abaissement général du plan d’eau
souterrain a provoqué, sur une superficie d’environ 180 km2, un déstockage d’eau de la nappe
de 84,487 millions de mètre cube correspondant à une moyenne interannuelle de 7,04 millions
de mètre cube, il représente à l’échelle d’une maille d’un kilomètre carré de 39114,35 mètre
cube par an.
La projection de ces réserves pour le cycle hydrologique 2023/2024, a donné une
diminution importante de cette réserve d’environ 352,03 millions de mètre cube (352,0 3 *
106 m3), calculée sur une période de 50 ans (1973/1974 à 2023/2024).
Cette situation déficitaire en eau souterraine en cette localité est certainement due à la
longue période de sécheresse, que notre pays a vécu et à l’intensification des pompages par
les forages implantés en ces derniers temps pour satisfaire le besoin des différents
usagés de l’eau.
Il est évidement nécessaire à mentionner que cette situation estimée de l’état actuel des
réserves (Cycle hydrologique 2023/2024) est très hypothétique et ne peut refléter la réalité
qu’à partir de sa vérification avec les mesures réelles du niveau du plan d’eau sur tous les
points d’eau existants.
Alors, ces résultats de calculs ne seront crédibles et représentatifs de la réalité du
comportement de cette nappe alluvionnaire qu’à partir d’un bon calage caractérisé par un
écart très faible entre les niveaux