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La santé nutritionnelle de la population se mesure par l’apport en
nutriments, vitamines et minéraux nécessaires au bon fonctionnement
de l’organisme. La prise de compléments nutritionnels permet de
combler les carences en vitamines et minéraux afin de rester en bonne
santé et de prévenir certains désagréments liés à ces carences. Le but
de cette étude est d'évaluer la prévalence de la consommation de
compléments nutritionnels chez les étudiants de l'Université Echahid
Larbi de Tebessi dans la province de Tébessa (Algérie).Matériels et
méthodes : Il s'agit d'une enquête descriptive transversale menée sur
une période de trois mois (d’avril à mai 2024). Les données collectées
concernent les étudiants résidant sur le campus universitaire de l'État
de Tébessa ou hors de l'État de Tébessa, ainsi que les étudiants ne
résidant pas sur le campus universitaire de l'État de Tébessa. Un
questionnaire en ligne a été élaboré et partagé sur les réseaux sociaux
en utilisant Google Forms et un code QR. Le questionnaire comprenait
des questions sur l'utilisation des compléments nutritionnels, les
raisons et la fréquence de consommation, ainsi que les types de
compléments nutritionnels les plus consommés. Résultats : Dans la
présente étude, 401 personnes ont été incluses (48% de femmes et
52% d'hommes). Chez les moins de 21 ans, la prévalence de
l'utilisation de compléments nutritionnels était de 44,9%, dont 52,9%
consommaient des compléments 1 à 2 fois par jour. Il n'y avait pas de
différence significative entre les sexes. La raison de consommation la
plus courante était la lutte contre la fatigue et l'épuisement (22,4%),
suivie par l’atteinte de l'équilibre nutritionnel (20,6%), la résolution des
problèmes de santé, la lutte contre les maladies et le renforcement du
système immunitaire (16,3%), la lutte contre la chute des cheveux
(15,1%) et l’augmentation de la masse musculaire (14%) .
Les compléments nutritionnels les plus fréquemment utilisés étaient
les vitamines (57%), incluant les multivitamines, la vitamine C et la
vitamine D, suivies des oligo-éléments (16,8%) comme le zinc, et des
sels minéraux (13,6%) comme le magnésium. Les réponses étaient
significativement liées au niveau d'études en troisième année de
licence en raison de leur volonté d'obtenir un diplôme et de leur
expérience (p = 0,3386), au lieu de résidence (p = 0,0002), au niveau
social (p = 0,5666) et au niveau économique (p = 0,3999). Environ
30% des étudiants souffraient de carence en vitamine D et 34,9% en
fer. L'origine de ces carences nutritionnelles était un apport alimentaire
insuffisant ou déséquilibré (52,1%, p = 0,9666). |
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