Résumé:
Les steppes algériennes sont soumises, depuis les dernières décennies à une dégradation
intense et rapide due, d’une part à l’action de l’homme et d’autre part, aux périodes de
sécheresse plus au moins longues.
Le présent travail a pour objectif d’étudier l’évolution de la population, effectifs de
cheptels par espèces, les superficies cultivées de céréales et le calcul du bilan fourrager
comme des indicateurs de la dégradation des parcours steppiques naturels.
L’analyse de la partie socioéconomique nous permet de justifier l’influence de l’action
anthropozoïque (soit par l’accroissement démographique de la population autochtone et
l’évolution positive des effectifs du cheptel avec l’extension des superficies cultivées), sur
l’état actuel des écosystèmes steppiques notamment de Tébessa.
On a étudié aussi, le bilan fourrager pour confirmer qu’il y a une réduction des parcours
par l’augmentation d’effectifs du cheptel qui provoque une utilisation irrationnelle des
ressources naturelles steppiques