Résumé:
De nombreuses conférences dans le monde ont porté sur les problèmes des génies reliés à la
présence de karst, l’ensemble des études démontrent que la structure des systèmes karstiques
est très complexe et que les mécanismes contrôlant leur développement sont hétérogènes et
difficiles à prévoir.
Il n’existe donc pas actuellement de méthode géophysique totalement fiable de détection
des cavités souterraines de type karstique. Cependant, des méthodes géophysiques peuvent
être utilisées en complément ou avant mise en oeuvre des méthodes dites ”destructives“. Il
existe de nombreuses méthodes d’investigation géophysique avec notamment la
microgravimétrie et la tomographie électrique.
La microgravimétrie est peut-être l’une des plus efficaces pour détecter les cavités
souterraines peu profondes ; cette méthode met en évidence des différences de densité dans le
sous-sol. Les anomalies ainsi détectées doivent ensuite être confirmées par l’autre méthode
destructive comme la cartographie spéléologique ou non destructive comme la tomographie
électrique.
Par ailleurs. Nous confirmons qu’alors que les mesures microgravimétrique permettent de
déterminer avec précision les dimensions d’une anomalie dans un sous-sol. Les mesures de la
résistivité électrique permettent-elles de déterminer des zones de hautes résistivités à
l’emplacement des cavités. Nous couplons ces deux méthodes géophysique dans deux études
de cas, en utilisant la profondeur des interfaces déterminées sur les calculs
microgravimétrique pour contraindre les modèles de résistivité inverse par l’ajout
d’information à priori.
L’application conjointe de la microgravimétrie, tomographie électrique et la spéléologie
(cartographie souterraine) a permis non seulement d’évaluer l’intérêt et l’efficacité de ces
méthodes géophysiques pour la détection des cavités souterraines. Ainsi d’améliorer la
connaissance de la structure interne de système karstique d’Eocène carbonaté au niveau de la
zone d’étud
