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Dans le but d’étudier les aspects épidémiologiques et microbiologiques des infections urinaires en milieu communautaire à Tébessa, durant la période allant de Janvier à Décembre 2015, nous avons étayé le diagnostic des infections urinaires sur la bactériurie et la leucocyturie. L’identification des germes isolés a été faite sur la base des caractères morphologiques, culturaux et leur sensibilité aux antibiotiques.
Sur l’ensemble des 3425 prélèvements testés, l’expression du taux de positivité du test est illustré par un pourcentage de 18.92 % ce qui signifie que 648 personnes ont eu une infection urinaire. La prévalence des infections urinaires a été plus élevée chez les femmes que chez les hommes (68.98 % vs 31.02 %).
Les principaux germes isolés ont été E.coli (45.71 %), Klebsiella sp. (15.44 %), S.aureus (7.49 %), P. mirabilis (6.86 %), Enterococcus sp. (6.08 %), Citrobacter sp. (4.06 %), C. albicans (4.37 %) et C. krusei (3.28 %).
La ciprofloxacine, la clindamycine, l’amikacine, l’acide nalidixique, la nitroxoline, la céfotaxime ont été les antibiotiques les plus actifs sur les différentes souches bactériennes isolées ; E. coli, Klebsiella sp, S. aureus, P. mirabilis, Enterococcus sp, Citrobacter sp. Enterobacter sp, P. vulgaris, Pseudomonas sp, Acinétobacter sp, S. saprophyticus, S. haemolyticus, Streptococcus sp.
En revanche, le profil de résistance de ces souches bactériennes, à partir des antibiogrammes réalisés, a montré que le niveau de résistance aux antibiotiques devient plus élevé pour certains d’entre eux, notamment l’amoxicilline, la colistine et le cotrimoxazole.
Nous avons trouvé que la fréquence importante des infections urinaires et la résistance croissante des germes responsables incitent à diagnostiquer précocement ces infections et à adapter l’antibiothérapie à l’antibiogramme |
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