Résumé:
Le pied diabétique demeure un problème de santé publique par sa fréquence élevée, sa
prise en charge difficile et couteuse. Il est responsable des complications redoutables sur le
plan fonctionnel, esthétiques et psychologiques. L’antibiothérapie doit être guidéepar une
étude microbiologique. Dans ce sens notre travail a été menée sur (34) patients
diabétiques présentant des lésionssuperficielles au niveau du pied admis au niveau de
service de médecine interne de l’hôpital BouguerraBoulaaras et consultants au niveau de
l’EtablissementPublic de Santé de proximitéMentouri Bachir(wilaya de Tébessa), pendant
une période de deux mois (année 2017). Les prélèvements ont été réalisés par
écouvillonnage après débridement mécanique. L’étude bactériologique de ces derniers a
montré que parmi les (63) souches bactériennes isolées les Staphylococcus spp occupent le
premier rang avec (33) souches (52,38%), suivie par les Entérobactéries (30) souches
(47,61%). L’étude de la sensibilité aux antibiotiques a révélé unemultitude de profils de
résistance pour les staphylocoques (21 profils), les entérobactéries (13 profils). La
résistance a touchée toute les classes avec ampleur variable, lesStaphylococcus spp ont
montrée une résistance à la Céfoxitine (75,75%), Vancomycine et Clindamycine
(60,60%),l’Azithromycine et la Streptomycine (27,27%), Gentamycine (24,24%),
l’Ofloxacine (18,18%) et L’acide fusidique (15,15%), pour les entérobactéries la résistance
a touchéel’Amoxicillineet l’Amoxicilline + acide clavunalique(100%), Ciprofloxacine
(50%), Ofloxacine (36,66%), Chloramphénicol, Gentamycine et l’Acide Nalidixique
(20%), Céfotaxime et l’Imipenème (6,66%)