Résumé:
L’infection urinaire demeure un problème de santé publique par sa fréquence
élevée et sa prise en charge couteuse. L’incrimination de l’agent pathogène
responsable ainsi que l’antibiothérapie doit être guidée par une étude
microbiologique. Dans ce sens notre travail a eu pour objectif d’étudier l’aspect
microbiologique des infections urinaires chez les femmes enceintes et les nouveaux
nées en collaboration avec le laboratoire du secteur sanitaire khaldi Abed laaziz
(Tébessa). Sur l’ensemble de 75 échantillons d’urine analysés par deux methodes de
laboratoire : bandelettes urinaires et étude cytobacteriologique des urines ,19
échantillons (25.33%), ont montrés une positivité de l’infection urinaire.Chez la
femme enceinte parmi les 40 échantillons 11(27.5%) ont montrés une positivité.
Concernant, les nouveau-nés parmi les 35 urines analysés 08 (22.86%) ont été
positives. L’identification biochimique des souches bactériennes isolées a montré que
les Entérobactéries occupent le premier rang (85.71%): E.coli (27.78%), Klebsiella
ornithinolytica et Klebsiella Terrigena (16.67%), Klebsiella pneumoniae (11.11%).
L’étude de la sensibilité aux antibiotiques sur milieu solide a révélé une multitude des
profils de résistance : les Entérobactéries (16 profils), Staphylococcus spp (03 profils).
La résistance a touché toute les classes avec ampleur variable, les Entérobactéries ont
montré une résistance très élevée à l'Ampicilline (94.44%), Céftazidime et
Ticarcilline (88.89%), Amoxicilline+acide clavulanique et Piperacilline (66.67%),
enfin une efficacité remarquable a été enregistrée avec l'Imipénéme.