Résumé:
L’objectif de ce travail était d’évaluer la fréquence des bacilles à Gram négatif multi résistants aux antibiotiques à partir des différents prélèvements pathologiques. Les souches ont été identifiées suivant les critères bactériologiques classiques. Un antibiogramme a été réalisé par la méthode de diffusion des disques. La production de BLSE chez les souches a été détectée par les tests : test de synergie et test du double disque.
Les tests bactériologiques ont révélé que sur 32 souches isolées responsables des infections urinaires, 29 (90.62%) étaient des EGN et 3 (9.38%) pour BGNF.
Le profil bactériologique était largement dominé par le genre Escherichia coli (41.38%), suivi d’Entérobacter (20.67%), de Klebsiella (17.24%), de Serratia,(17.24%) et de Proteus (3.45%).
L’étude de la sensibilité aux antibiotiques a montré que les souches isolées expriment à des degrés variés, une résistance aux antibiotiques des différentes familles, en particulier, aux β-lactamines avec cependant, une efficacité remarquable de l’imipenème, des aminosides et des quinolones. Les tests de détection des BLSE ont permis de caractériser 11 souches productrices de BLSE, soit (36.36%) des entérobactéries isolées.
L’analyse des résultats, nous a permet de constater que la famille d’antibiotiques la plus touchée par la résistance est la famille des béta-lactamines. Ceci pourrait être dû à l’utilisation abusive de ces antibiotiques cause principale de la grande dissémination de ce type de résistance entre les bactéries dans l’environnement hospitalier