Abstract:
Le cancer du sein est l’un des cancers les plus rencontrés chez les femmes algériennes, et de
part le monde, il est la première cause de mortalité chez la femme.
Les fréquences d’atteinte de cancer du sein varient selon l’ethnie et les localisations
géographiques, cela met en évidence l’intervention de facteurs environnementaux, en plus de
facteurs de risque connus tel que l’hérédité, les facteurs alimentaires et les facteurs hormonaux.
Une étude cas -Témoins été réalisée auprès de 140 femmes dont 70 femmes cancéreuses et 70
témoins en vue d’évaluer l'état nutritionnel des patientes atteintes du cancer du sein à partir de
données anthropométriques et biologiques et d’identifier les facteurs de risque héréditaires,
alimentaires et environnementaux liés au cancer du sein.
Le questionnaire a recueilli des données anthropométriques, la recherche des facteurs de risque
alimentaires, environnementaux et héréditaires . Le sang recueilli a servi au dosage des
paramètres suivants : protéine totaux, Albumine, transferrine et FNS.
Les résultats de cette étude ont montré que :
-La tranche d’age la plus touchée se situe entre 51 et 60 ans;
-La ménopause, la non pratique de l’allaitement maternel, le lien de parenté, le niveau
socioéconomique bas, le niveau d’instruction bas et le lieu de résidence ont été retenus comme
facteurs de risque du cancer de sein dans cette étude.
-Le carcinome canalaire infiltrant (CCI) apparait avec (77,94 %) ;
-Le grade histologique Grade de Scarff Bloom Richardson (SBR) a montré un taux élevé pour le
grade II (66,18%) ;
-L’activité physique n’a pas été retenue comme facteur protécteur du CS dans notre série ;
-L'IMC, le tour de taille et RTH ne semblent pas avoir de lien avec le cancer du sein dans cette
étude.
-Le CMB montre que seulement (2.8%) des patientes cancéreuses étaient dénutris
-Le % d’amaigrissement comme marqueur de l’état nutritionnel, montre que la dénutrition est
significativement plus élevée chez les cancéreuses que chez les témoins (10% vs 00%, p=
0.007).
-Cette étude a dévoilé que les femmes cancéreuses sont significativement plus touchées par
l’anémie que les témoins (44.29% vs 24.29%, p = 0,013) ;
Les groupes d’aliments si dessous sont significativement plus consommés par les témoins que
par les cancéreuses :
Pain, biscottesou céréales du type petit déjeuner, Plats prêts (les pizzas, les barquettes
préparées,...)les Produits sucrés (des gâteaux, des barres chocolatées,)Charcuterie (du merguez,
les saucisses, cachir, pâtés, saucisson).
L’ensemble des résultats montre que plusieurs facteurs de risque sont impliqués dans le cancer
du sein à différents degrés et dont la connaissance permet de prévenir et de mieux agir contre
cette maladie