Résumé:
Le diabète type 2 est considéré comme une maladie métabolique, caractérisée par la
conjonction d’une insulinorésistance et d’un défaut de sécrétion betapancréatique.
Longuement le DT2 représente une charge importante en santé publique à cause de ses
complications tant redoutées, tel que : la cécité, le dialyse ou encore l’impuissance
cardiaque.
Cette étude a visé la néphropathie diabètique (ND), qui est une atteinte rénale le plus
souvent définie par une réduction de la filtration glomérulaire. Schématiquement elle
évolue en plusieurs phases (Stade) dont la durée s’étale sur 10 – 20 ans.
Pour cela, nous avons recueilli un échantillon réparti entre les deux sexes au sein de la
willaya de Tebessa comptant 150 personnes, parmi eux 100 sont des diabètiques atteint de
néphropathie diabétique (50 diabètique héréditaire, 50 diabètique acquis), et 50 sont des
témoins.
L’objectif de l’étude est de voir la relation entre le diabète type 2 et la néphropathie
diabètique, à travers la comparaison des bilans biologique (Cholestérol, HDL, LDL,
HbA1c, Glycémie à jeun, clairance, microalbuminurie de 24h…). Ainsi que de voir
l’impact de l’hérédité et la consanguinité sur l’apparition de la ND à partir d’analyse
d’arbre généalogique de quelques profils importants.
L’analyse des arbres généalogiques, a démontré que le mode de transmission
prédominant des familles étudiées, est autosomique dominant. Mais aussi que la
consanguinité augmenterait la fréquence de l’apparition de la maladie dans la descendance.
L’étude statistique a montré que quelques paramètres influenceraient le
développement et la progression de la néphropathie diabètique pour les deux groupes des
diabétiques, et forment donc des facteurs de risque potentiels. Parmi eux, le cholestérol,
HDL, LDL, Triglycéride, glycémie à jeun, hypertension artériel…
On a fini par conclure que la microalbuminurie de 24h est le meilleur marqueur pour
connaitre l’états de fonctionnalité rénale, ainsi que les degrés de l’atteinte. Les résultats
statistiques de la régression ont donné -77 % du coté héréditaire R²= 62,2 %, -78 % du coté
acquis R²= 59,99% pour les stades de la néphropathie, et -67,1 % du coté héréditaire R²=
45,09 %, -68,5 % du coté acquis R²= 46,88% pour la clairance rénale.