Résumé:
Le diabète type 2 est une maladie silencieuse, indolore. Son évolution se fait toujours
vers les complications métaboliques, et surtout dégénératives, lesquelles sont aussi indolores.
Cette absence de douleur est en partie responsable de la gravité évolutive des lésions, car les
patients diabétiques sous-estiment l’importance de leur prévention. Parmi ces complications,
la plus redoutée reste le pied diabétique qui est une complication fréquente et grave de
diabète.
A fin d’établir la relation entre le diabète type 2, la complication du pied diabétique et
le rôle de l’hérédité dans leur apparition et évolution ; une étude observationnel analytique de
type cas témoins été réalisé sur une population à l’origine de la wilaya de Tébessa, constitué
de 140 sujets d’étude des deux sexes , devisés en 4 groupes (70 sujets affectés par le DT2 : 35
sujets héréditaires et 35 sujets acquis) et (70 patients diabétiques atteints par la complication
du pied diabétique : 35 patients héréditaires, 35 patients acquis).
A partir de l’analyse de quelques profils importants des arbres généalogiques réalisés,
on a remarqué que la totalité des patients diabétiques atteints par la complication du pied
diabétique héréditaires ont un diabète avec un mode de transmission très probablement
dominante du diabète type 2. Mais aussi que la consanguinité augmenterait la fréquence de
l’apparition de la maladie dans la descendance.
L’étude de la consanguinité, l’âge, le sexe, l’indice de masse corporelle (IMC) et
l’HTA, a permis de constater l’effet significatif de ces paramètres sur l’apparition de la
complication.
Un bilan biologique a été réalisé comprenant les paramètres sanguins suivants : La
glycémie, HbA1c, la créatinine, la micro-albuminurie, le triglycéride (TG), le cholestérol
total, HDL, LDL, ainsi que certains paramètres d'FNS qui ont été mesurés et discutés.
Enfin, Les résultats statistiques de l’analyse de régression ont montré que les
variations de l’âge d’apparition de la complication dépendent de 62,7% de l’âge d’apparition
de DT2 pour le groupe héréditaire, et dépendent de 77% de l’âge d’apparition de DT2 pour le
groupe acquis, ce qui représente une relation positive concernant les deux groupes