Résumé:
Cette étude a été réalisée dans le but de développer une nouvelle stratégie de lutte contre
les larves de Culex pipiens, vecteurs de maladies parasitaires, en apportant un intérêt majeur à
l’utilisation des huiles essentielles de plantes comme bio-insecticide. La méthode du travail
que nous avons adoptée, vise l’évaluation de l’activité larvicide de la matière végétale de
Rosmarinus officinalis chez cette espèce de moustique de la région de Tébessa, plusieurs
aspects ont été déterminés.
Rendement en huile essentielle: Pour cela nous avons effectué au laboratoire l’extraction
de l’huile essentielle par l’entrainement à la vapeur, après l’extraction, nous avons calculé le
rendement qui a défini comme étant le rapport entre la masse d’HE obtenue et la masse du
matériel végétal traité exprimé en pourcentage R= (1.24 %).
Aspect toxicologique : a permis d’établir, grâce à une analyse de logiciel Graph
Pad Prism 04, les concentrations létales CL25 (60,12ppm) et CL50 (97,72ppm). L’huile
essentielle extraite de Rosmarinus officinalis manifeste une toxicité à l’égard des larves de
quatrième stade chez Culex pipiens, avec une relation concentration-réponse. Aspect morphométrique : plusieurs paramètres morphométriques ont été considérés ; la
largeur du thorax, le poids et le volume corporel des individus du stade larvaire 4 de Culex
pipiens. L’analyse des données montre que le R. officinalis provoque une réduction de ces
paramètres par rapport aux témoins.
Aspect biochimique : les résultats obtenus révèlent une variation des compositions
biochimiques après traitement à différentes périodes (24, 48, 72 heures). Elles montrent une
augmentation des protéines et glucides et une diminution des lipides chez les séries traitées
par rapport aux témoins. Biomarqueurs : les résultats obtenus révèlent une variation des biomarqueurs après
traitement à différentes périodes (24, 48, 72 heures). L’huile essentielle provoque une
induction de l’activité de la GST, une diminution significative du taux de la GSH et une
augmentation du taux de l’AChE.