Résumé:
Notre travail porte essentiellement sur les effets des nanoparticules métalliques d’oxyde
de fer, de dioxyde de silice et leurs mixtures chez un bioindicateur de pollution, l’escargot Helix
aspersa. Pour cela nous avons suivi l’évolution d’un biomarqueur physiologique tel que le poids
moyen des escargots juvéniles exposés par ingestion et par contact à la farine de blé contaminé
par des concentrations croissantes (500µg/g, 1000µg/g, 5000µg/g, 10000µg/g et 15000µg/g)
des nanoparticules d’oxyde métalliques et de leurs mixtures pendant 28 jours.
Les résultats obtenus montrent une perturbation dans l’évolution du poids moyen des
escargots traités par les plus fortes doses (5000µg/g, 10000µg/g et 15000µg/g), cette
perturbation est marqué chez les traitée par les nanoparticules d’oxyde de fer à partir de la
troisième semaine par une diminution significative ainsi que chez les traitées par les mixtures
à la deuxième et à la quatrième semaine de traitement et ce par rapport aux témoins mais à la
troisième semaine l’effet est hautement significative, en suite très hautement significative et
enfin significative pour les trois doses des mixtures(5000µg/g, 10000µg/g et 15000µg/g)
respectivement. Alors qu’aucun effet significatif constaté chez les traités par le dioxyde de silice
durant toute la période de traitement