Résumé:
L’objectif de cette étude est de réaliser une analyse phytochimique de deux plantes
médicinales utilisées traditionnellement pour traiter le diabète.
Les extraits obtenues de deux plantes médicinales de la flore algérienne, notamment
Ephédra alata et Atriplex halimus, sont extraites par le méthanol aqueux (70 %). La teneur en
composés phénoliques totaux a été mesurée par la méthode de Folin Ciocalteu. L’étude de
leurs activités antioxydantes est testée par le pouvoir anti-radicalaire au DPPH.
Selon les résultats obtenus, le rendement le plus élevé est celui d’Ephedra alata
(39,20 %), suivi par l’extrait méthanolique d’Atriplex halimus (36.73%).
La teneur en composés phénoliques totaux varie d’une plante à l’autre, celui
d’Ephédra alata est significativement le plus élevé (192,93 ± 1,450 mg EAG/g ES), tandis
que la teneur la plus faible est celle d’Atriplex halimus (75.38 ± 23,574 mg EAG/g ES).
Dans cette étude, et à partir d’une concentration de 1400 μg/ml, les deux plantes
présentent des pourcentages d’inhibitions du radical libre DPPH de 82.81± 0.16 % pour
Atriplex halimus et 72.63 ± 2.38 % pour Ephedra alata.
Le pourcentage d’inhibition de l’acide ascorbique est de 73.91± 0.74 %. L’étude
statistique montre qu’il ya une différence significative pour l’extraits méthanolique des deux
plantes (P<0,05).
L’extrait méthanolique d’Atriplex halimus (IC50 = 1.35 ± 0,04 μg/ml) a un pouvoir
antioxydant significativement plus élevé que celui d’Ephédra alata (2,96 ± 0,05 μg/ml).
L’extrait méthanolique d’Atriplex halimus a un pouvoir antioxydant significativement
plus élevé que celui de l’acide ascorbique (IC50= 1,74 ± 0,47 μg/ml) (p≤0,05)