Résumé:
Le SARS-CoV-2 constitue un réel problème de santé publique dans le monde entier. Le
présent travail est une étude ethnobotanique qui vise à définir la place de la phytothérapie et
leurs usages traditionnels dans le traitement du SARS-CoV-2 chez la population de la région
de Tébessa.
l’enquête est réalisée à l’aide d’un questionnaire destiné à 97 personnes ayant un âge
supérieur à 18 ans, quelle que soit leur profession, situation familiale et niveau d’étude. Après
avoir analysé les informations reçues, il a été compté 18 plantes médicinales, appartenant à 11
familles, nos recherches ont montré que la famille de Lamiaceae est la plus représentée avec
un pourcentage de 76,29 % avec 4 espèces. Les résultats de cette étude ethnobotanique ont
démontré que les feuilles puis fleurs et plante entière sont les parties les plus largement
utilisées majoritaires sont respectivement avec une fréquence de 65,97 %, puis 23,71 %.les
voie d’administrations majoritaires ont été la cuisson (59,79 %), et la voie orale (100 %).
La population d’étude justifie son recours à la phytothérapie, essentiellement par le fait que
les plantes médicinales son traitement sûr et moins nocif que les médicaments chimiquement
synthétisés, a donné chez elle de bons résultats sont respectivement une amélioration (63,92
%) Et une guérison (32.99 %) avec de rares effets secondaires (4.12 %) et peu
d’Inefficacité (2.06 %).
Cette recherche permet d'établir une liste de plantes médicinales pouvant être utilisées pour
traiter ou prévenir le Covid-19 et servir de base de données pour les recherches ultérieures sur
le SARS-CoV-2 dans le domaine de la phytothérapie.
