Résumé:
Le cancer de la prostate reste toujours au 1er rang des cancers masculins, avant les cancers du poumon et du côlon-rectum. On estime qu’environ un homme sur sept recevra dans sa vie le diagnostic d’un cancer de la prostate.
Le cancer de la prostate pose un véritable problème de santé publique car l’étiologie et l’évolution de la maladie sont encore mal comprises.Ce cancer est la deuxième cause de mortalité chez l’homme après le cancer du poumon. Son dépistage pourrait bénéficier de l’apport de nouveaux outils, notamment moléculaire. Son étiologie reste largement méconnue. Cependant, la participation de facteurs génétiques, hormonaux et environnementaux est fortement suspectée.
Les principales modalités de prise en charge des cancers de la prostate sont la chirurgie, la radiothérapie (radiothérapie externe et curiethérapie), la surveillance active (qui permet de différer la mise en route d’un traitement) et l’hormonothérapie. Plus rarement, la chimiothérapie peut également être utilisée.
Aujourd’hui, de nouveaux traitements systémiques apportent des solutions se voulant moinsagressives que la chimiothérapie. Il s’agit de l’hormonothérapie, del’immunothérapie ou encore des thérapiesciblées. Dans le cadre du cancer de la prostate notamment, l’hormonothérapieestle traitement de référence et arrive bien avant l’utilisation de la chimiothérapie en cas de maladie localement avancée ou métastatique