Résumé:
L’Algérie est l’un des rares pays de l’humanité qui porte la marque d’un paysage culturel
original constamment modifié au fil des siècles. Plusieurs fois millénaire, ce pays fait l’objet
tantôt d’invasions et d’attaques opprimantes tantôt de rébellions et de révoltes farouches
concourant toutes à forger une identité culturelle d’une symbolique forte. Son territoire est
parsemé de sites archéologiques d’une richesse inestimable, couvrant différentes périodes allant
de la Préhistoire à l’époque médiévale. Une telle diversité qu’elle se prête à en faire un « musée à
ciel ouvert ». Ces sites archéologiques sont des plus prestigieux du bassin méditerranéen.
Toutefois, ces richesses archéologiques sont sujet à de multiples facteurs de dégradation qui
résultent des perturbations engendrées par les usages des sols ainsi que par l’état d’ignorance et
de délaissement. Ces facteurs sont ceux dont la gravité et la complexité ne peuvent être gérées
uniquement par les issues proposées par la politique patrimoniale entremettent en cause les
méthodes traditionnelles de conservation.
De ce fait, la restitution des sites archéologiques en général requiert une approche
renouvelée de mise en valeur qui doit être intégrée dans une dimension.
S’inscrivant dans cette lignée de pensée, notre mémoire de master met la lumière sur la
problématique de la restitution des sites archéologiques du territoire algérien puis d’un territoire
du cas d’étude (la basilique chrétienne de la ville de Tébessa).