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Le Sahara, berceau des établissements humains anciens datant de plusieurs siècles, voire de plusieurs millénaires, représente un territoire de patrimoine d’une richesse incomparable. Au regard des défis qu’impose un tel milieu pour son occupation, vu la nature à la fois fragile et contraignantes, les ksour et les oasis sont le reflet de l’ingéniosité de l’homme dans l’édification d’une habitabilité de ces territoires.
Négrine, cette ville saharienne, a été marquée par le divorce entre l’ancien et le nouveau style architectural dont ce dernier s’est répandu de manière importante dans la zone urbaine nouvelle de cette ville, située sur l’axe urbain important de la ville qui la relie au « ksar » de la ville.
Ce style nouveau s’est fondé sur des techniques modernes et des matériaux de construction différents de l’ancien, ressemblant beaucoup plus à ceux des villes des hauts plateaux ou côtières, sans aucune conciliation entre les deux entités urbaines (la zone urbaine nouvelle et le « ksar ») ne serait-ce que sur le plan urbanistique.
De l’autre côté, la vieille ville de Négrine qu’est le « ksar » se caractérise par son style architectural purement saharien et ses matériaux de construction et/ou sa compacité urbaine qui s’intègrent et s’adaptent aux conditions particulières de sa région, contrairement à la zone urbaine nouvelle de la ville. De ce fait, cette situation a suscité notre attention et s’est transformée, peu à peu, en un thème de recherche dont sa problématique reste posée dans la sphère scientifique.
Ce travail de recherche tente de comprendre comment s’est forgée la zone urbaine nouvelle de la ville de Négrine loin des références et styles architecturaux anciens originaux et identitaires, fort présents dans la vielle ville « ksar » tout en recherchant les éléments du bien-fondé d’une conciliation entre ces deux composantes urbaines majeures. |
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