Abstract:
Les quartiers informels représentent une nouvelle forme d’urbanisation mal intégrée à la structure de la ville qui devient un fait énormément durable, Alors il est nécessaire d’accorder plus d’importance aux ces conditions exogènes, de sa formation et ces effets sur la vie des habitants et de la ville.
La tendance actuelle est la régularisation foncière de ces quartiers informels, afin que leurs habitants puissent accéder à la propriété du terrain, améliorer leur logement et bénéficier ainsi des infrastructures et des équipements nécessaires à la vie urbaine.
Depuis les années 70 la ville de Tébessa, offre un espace urbain de plus en plus différencié et ségrégué sous l’influence de la croissance insupportable et incontrôlée de l’habitat informel, et pour faire un constat sur l’état des lieux du mécanisme de la mise en place de l’habitat informel à Tébessa, nous avons élaboré un diagnostic sur le cas d’étude qui est le quartier El Mizab 02 qui produits et atteignent une extension énorme par des bâtis en dur et précaire à proximité d’un site archéologique important.
Actuellement, beaucoup d’efforts sont entrepris dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie. Dans cette conjoncture une meilleure prise en charge des extensions informelles est nécessaire, non par des restructurations, ou des opérations de recasement qui nous rappellent une période difficile. C’est d’un projet urbain dont il s’agit, une nouvelle démarche cohérente de l’aménagement urbain que ces actions ponctuelles ne permettent pas de régler,
Le succès de cette stratégie globale et transversale repose sur la réconciliation, la concertation et la transparence, et le respect des outils législatifs pertinents existants ou à créer.