Résumé:
La contamination par les métaux issus des activités anthropiques a des conséquences
importantes sur les écosystèmes et la santé humaine. En effet, ces éléments, par nature non
biodégradables, présentent une forte écotoxicité et pourraient être impliqués dans de nombreuses
pathologies. Il est donc aujourd’hui indispensable non seulement de mieux connaître les effets de
ces polluants sur les organismes vivants, mais aussi de mettre en œuvre des solutions durables,
visant à limiter leurs risques. Dans ce contexte, les plantes représentent un objet d’étude
intéressant. En effet, celles-ci, directement confrontées aux composés toxiques du milieu,
pourraient non seulement être utilisées en tant que marqueurs de la toxicité du milieu, mais aussi
en tant qu’outil de stabilisation des polluants. Les semences d’Atriplex halimus L sont exposées à
0, 2000, 4000, 6000,8000 ppm de Pb et Zn pour étudier l’effet de ces deux métaux sur la
germination et la croissance des jeunes plantules. Les résultats ont montré que le stade de la
germination est plus résistant au stress métallique que stade de la croissance. Le Pb a montré la
toxicité la plus élevée entre les métaux utilisés, et parmi les paramètres physiologiques, la
longueur des racines semble être le meilleur indicateur de la toxicité métallique. Pour
comprendre les mécanismes de toxicité et de tolérance d’A. halimus au stress des métaux lourds.