Résumé:
Le but de ce travail est d’étudier l’impact de l’hypertension artérielle gravidique sur l’état sanitaire et nutritionnel du nouveau-né.
Étude cas témoins menée du 1erfévrier au 30 mars 2021 à la maternité de Khaldi Abdelaziz de Tébessa. Ont été inclus, les nouveau-nés des mères ayant présentées une hypertension artérielle gravidique, chaque nouveau-né de mère hypertendue a été parié à un nouveau-né de mère normotendue choisi au hasard le même jour de recrutement. On a précisé quatre stades évolutifs de l’hypertension artérielle gravidique : HTAG sans protéinurie, pré-éclampsie, HTA chronique et pré-éclampsie surajoutée.
L’hypertension artérielle gravidique se répartissait en 68 cas d’HTAG sans protéinurie (61,82 %), 36 cas de pré-éclampsie (32,72 %) ,4 cas d’HTAG chronique (3,63 %) et 2 cas pré-éclampsie surajoutée (4,2 %). L’âge moyen des parturientes hypertendues était 32,67±5,58 ans. Les primipares constituaient 39,09 % dans ce groupe et l’accouchement par césarienne était de (52,02 %) vs (6,31 %) (p < 0,0001). L’IMC avant grossesse et l’IMC gravidique étaient significativement corrélés au poids de naissance du nouveau-né. L’oligoamnios était significativement plus fréquent chez les mères hypertendues (28,07 %). La prématurité, l’hypotrophie, le RCIU, MFIU, le Décès néonatal et le syndrome de détresse respiratoire sont significativement plus fréquents chez les mères hypertendues. La pré éclampsie semble être le type d’HTA qui a le plus de retentissement sur l’état sanitaire et nutritionnel du nouveau- né avec une différence statistiquement significative (p < 0,05).
Les complications fœtales de l’association de l’hypertension artérielle et la grossesse sont fréquentes et graves entraînant une mortalité néonatale élevée